mercredi 9 novembre 2011

La data visualisation : l’accès à l’information au XXIème siècle »


« Toutes les deux heures il y a 48 heures de vidéos en plus sur « You tube » […]Dans le monde nous passons 700 billions de minutes par mois sur Facebook » tels sont les chiffres vertigineux lancés par Claude-Henri MELEDO à son auditoire lors du salon SEMO. Et, parmi les nombreuses personnes venues assister à cette conférence, se trouvaient quelques étudiants, bouches bées, en Tourisme d’Affaire. En effet, les 2 et 3 Novembre, au Palais des Congrès de Paris, s’est déroulé le salon annuel du marketing plus communément appelé SEMO. A l’occasion de ce salon, différentes conférences en relation avec l’industrie du marketing ont été données, dont la mystérieuse conférence intitulée « La data visualisation : l’accès à l’information au XXIème siècle ». Au premier abord, le sujet de la conférence pouvait sembler plutôt vague : thème sur la 3D ?nouveau type de power point ?

 « Finie l’ère de Gutenberg ! » pourrait résumer la première partie de la conférence donnée par Claude-Henri MELEDO (CEO de ALDECIS). Le temps où l’on assommait son auditoire de chiffres et de données est révolu, on remplace l’écrit par l’image. Traduit en langage informatique, cela signifie qu’il faut remplacer les tableaux Excel par des graphiques simples et clairs. Ainsi, nous voyons disparaître nos camemberts à la française (ou « apple pie » à l’américaine) au profit de nouveaux outils comme les sparklines, les graphes en cascade ou encore les « cycles plot ». Les sparklines remplacent les smileys par courbes d’évolution, les graphes en cascade regroupent plusieurs graphiques en un seul et les « cycles plot » sont idéaux pour des analyses de cycle. C’est à l’aide tous ces outils que nous saurons comment convaincre et faire passer des idées à notre auditoire sans les assommer de chiffres. Et qui sait peut être que parmi vous se trouve le successeur du graphiste « Minard » ?

C’est ensuite au tour de Philippe Nieuwbourg de nous parler des nouveaux supports d’études. Nous y apprendrons que les supports sont aujourd’hui tous numériques et de plus en plus sur grand écran, à l’instar d’une photo de Barak Obama entouré de grands écrans dans une salle de conférence de la  Maison Blanche. Le numérique de demain va aussi forcément passer par la 3D, d’ailleurs des prestataires proposent déjà de réaliser des présentations professionnelles en 3D.  Et, en plus de la 3D, le conférencier doit se transformer en véritable conteur et rendre dynamique son propos. La vidéo et les effets spéciaux aidants à la réalisation de ces prouesses techniques. Il s’agit d’un vrai challenge pour les conférenciers de demain qui devront se transformer en de véritables acteurs. Pour terminer, nous apprenons que l’auditoire change aussi car il est en quête d’interactivité. Il y a là un réel besoin de participation aux présentations, il s’agit d’une manière de rendre plus concrètes ces données chiffrées qui ne parlent à personne ou presque. La Wii ou encore Kinect devraient bientôt être adaptés à un environnement plus professionnel. Il serait par exemple intéressant lors d'une présentation de présenter un lieu en trois dimension à l’auditoire, tout en « touchant » du doigt ce lieu. Alors fiction ou futur proche ?!

Il  faut noter que ces deux conférenciers ont certes utilisé un écran géant, mais n’ont eu recours ni à la 3D ni aux effets spéciaux, et pourtant nous sommes restés captivés du début à la fin. Leurs secrets ? D’anciennes méthodes : passion et volonté de partage.

Fanny Veau

1 commentaire:

  1. Vive la 3D, vive les animateurs acteurs, qui savent aussi bien jouer avec l'assemblée que les outils technologiques et audiovisuels ... du coup vive les sociétés de prestations audiovisuelles ...cf ATKIS!!!!!

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