Que faire quand, pendant les conférences qu'on organise, les participants n'osent pas à prendre la parole pour poser des questions, pour faire des remarques, pour donner leur avis ou pour interagir avec les intervenants ou les autres participants?
Deux jeunes entrepreneurs, Eric et Richad, tous les deux issus de formations ingénieurs ont trouvé la réponse à cette question et il viennent de nous faire découvrir MyQaa, leur petite start-up qu'ils ont crée il y a un an et qui continue de croître grâce au concept de produit novateur.
A travers la technologie et l'innovation, ils disent offrir la meilleure expérience utilisateur grâce à un produit beau, simple et à forte valeur ajoutée. Mais de quel produit s'agit-il?
C'est simple: une application compatible aux smartphones à installer avant la conférence et qui nous accompagne tout au long de la manifestation (conférence, congrès etc) pour faciliter les contacts et favoriser les interactions avec les intervenants, mais également avec les autres participants.
Plusieurs services sont à la dispositions des utilisateurs. Ils peuvent poser leurs questions pendant (ou même avant) la conférence, voir les questions des autres et voter pour elles. A travers le service de Quiz&Voting, ils peuvent interagir directement avec l'animateur de la manifestation, en votant ou en répondant à des questions en temps réel, ce qui crée beaucoup d'interactivité au sein de la réunion.
Un autre service de l'application, très intéressant, Whose's here? permet aux utilisateurs de partager leurs contacts, de découvrir qui est présent dans la manifestation, facilitant le contact avec les autres participants et la prise de rendez-vous ad hoc avec eux. L'objectif est de favoriser les interactions entre les participants, ou autrement dit, d’éviter la non-rencontre lors de ces manifestations à vocation scientifique.
L'application MyQaa nous permet d'avoir en poche l'agenda de l’événement, ainsi que les éventuelles modifications du programme en temps réel. La géolocalisation de l'utilisateur est également possible, afin de lui faciliter le déplacement dans le lieu de l’événement.
MyQaa (My Question And Answer) remplace les vieux questionnaires de satisfaction remis aux participants à la fin de la manifestation. Aujourd'hui, à l'aide de cette application, nous évitons le gâchis de papier tout en augmentant le taux de retour et en assurant une collecte pertinente d'information post-événement.
Actuellement, l'application n'est disponible qu'en français,anglais et allemand, mais ses créateurs envisagent prochainement une plus grande ouverture vers l'international.
En ce qui concerne la commercialisation, MyQaa vend ses applications soit en direct avec les plus grandes entreprises, soit à travers un tiers (une agence qui inclut ses prestations dans une offre packagée), soit directement sur le site web. Mais le meilleur outil de vente reste la DÉMO, qui est facile à réaliser pour eux car ils l'ont toujours dans la poche...
Et s'il fallait réduire la valeur ajoutée de ce produit à un seul mot clé, ça serait INTERACTIVITÉ!
Valentina STAN and Cloé ROGER
mercredi 9 novembre 2011
MyQaa anime les conférences à la pointe de la technologie
MyQaa, « My Question & Answer », jeune et fraîche start-up d'un an seulement, est créée par trois jeunes ingénieurs, amis de longues dates, passionnés par l'informatique et les nouvelles technologies.
Après des études et de multiples expériences dans de grandes sociétés en Europe et en Asie, ils décident de quitter le milieu formaté des multinationales, pour se consacrer à un projet concret auquel ils ont durement travaillé.
MyQaa représente une nouvelle aire d'applications pour smartphone consacrée au secteur professionnel et non plus à celui des loisirs. Ils décident d'améliorer les échanges interprofessionnels avec des applications interactives prônant l'échange et les statistiques en temps réel afin de bannir les questionnaires en format papier non récupérés et non traités lors des conférences.
Mais aussi via la géolocalisation lors d'un événement et des plateformes d'échange de données, programmes, et informations générales sur l'évènement : Ils proposent aussi de mettre en réseau tous les professionnels, afin qu'ils puissent se retrouver et se fixer un rendez-vous à un point de rencontre déterminé, grâce à des notifications reçues directement sur leur smartphone et un système de localisation sophistiqué.
Grâce à eux, l'échange est simplifié, et devient accessible au plus grand nombre. La rapidité des rencontres et la mise en réseau des professionnels facilitent les échanges et donc multiplient les négociations. Chaque prestataire y trouve son compte : l'organisateur avec des conférences beaucoup plus performantes, ainsi que le professionnel et le visiteur avec « a professional network ». Leur but est d'apporter à tous les acteurs LA valeur ajoutée de l'évènement, qui fera la différence.
Laure DUBOS et Maxime GUIBERT
Les Tendances Marketing 2011/2012
Au fil des années le comportement des consommateurs change. Nous pouvons observer ces changements, mais pouvons nous les anticiper pour mieux répondre aux futurs attentes des consommateurs ?
Durant le Salon SEMO qui se tenait les 2 et 3 novembre au palais des Congrès de Paris, un atelier s’est justement penché sur la question. Brain Value, une société d’études/conseil nous a proposé au travers d’une petite présentation de découvrir quelles sont les tendances 2011/2012 selon elle.
Ces tendances sont au nombre de cinq. La première s’intitule « Tout communique », où chaque acte du consommateur rentre dans le micro détail. Il existe désormais des nouveaux paramètres pour tout achat tels que la réputation ou la transparence de la marque. Pour Brain Value la communication sur la marque est très importante car l’image de marque chez le consommateur est le résultat de conversations avec des amis, émissions télé, blogs, associations, expériences personnelles… Certaines marques sont affectées par cette communication comme la maison Dior avec le scandale que son styliste John Galliano a causé.
La seconde s’appelle le « Post Matérialisme » : concept qui a été proposé pour la première fois dans les années 1970 par R.Inglehart et repris par Martin Aubry. Il véhicule une idée de consumérisme, une recherche de modèles alternatifs (le partage, l’échange, la gratuité, la simplicité). Le « consommer malin » (payer le prix juste en étant exigeant et méfiant) concernent désormais tout les consommateurs. C’est la consommation collaborative avec une optique de partage comme le coworking, la colocation ou le covoiturage qui permet de recréer des liens et du sens.
La troisième tendance décrite par Brain Value est La « Newstalgia »: le principe est de mélanger les styles, époques et genres. La Newstalgia est une référence au passé car il rassure face à une société difficile. Pour appliquer son propos Brain Value cite alors la pub d’Eau Sauvage de Dior, la marque se sert d’image d’Alain Delon dans le film la piscine pour promouvoir son produit.
Quatrième tendance vu par Brain Value : l’émotionnel. Les marques essayent de créer un attachement, il créé aussi de la préférence à certaines marques plus que d’autres et enfin l’émotionnel permet d’engager les consommateurs. Brain Value prend pour exemple la campagne de publicité de McDonalds avec le fameux « Venez comme vous êtes ».
Pour finir Brain Value nous dévoile une cinquième tendance : «Le Consumer Empowerement ». Brain Value ne donne pas vraiment de définition, selon eux c’est une sorte de consom’acteur des années 2000 avec un comportement éthique et responsable. Son objectif est de prendre le pouvoir sur les marques.
En conclusion nous pouvons dire que cet atelier permet d’en apprendre un peu plus sur comment les publicitaires axent leurs campagnes de pub pour nous séduire, nous consommateurs.
Ludivine Deschamps
Ludivine Deschamps
Qu’attendent vraiment les consommateurs des marques ?
Qu’attendent vraiment les consommateurs des marques ? C’est la question que se sont posés 3 orateurs : Hervé PEPIN, co-animateur de l’atelier Media Sociaux du SNCD (Syndicat National de Communication Directe), Sodeh HAMZEHLOUYAM (directrice du pôle market research d’AID ainsi que le responsable campagnes média de CANON, Anthony CHEYLAN.
Cette conférence était au premier abord attrayante de par la pertinence de son sujet. En temps que futurs leaders de l’événementiel, il est intéressant de savoir comment atteindre son public et comment le fidéliser. En cela effectivement la conférence fut intéressante, car au travers des réseaux sociaux nous avons statistiquement découvert l’attachement des consommateurs à une marque. Cette révolution a permis au consommateur de devenir acteur de ce qu’il achète et de poster des « feedback », impressions et commentaires sur son achat. Le client prend le pouvoir. Un des outils de ce consommateur acteur sont les réseaux sociaux, nouveaux carrefour d’audience. La mobilité et la connectivité croissante des internautes leur permettent d’être en contact permanent avec leur marque préférée. D’ailleurs 43% des connexions se font via un Smartphone, et 56% d’entre eux se connectent au moins une fois par jour.
Ce sont donc des consommateurs « mobile » et actifs : il véhicule un message qui a un impact. Internet n’est plus seulement un moyen de communication passif mais un média de l’information, une tribune de l’opinion publique. Ce contexte favorise aussi l’apparition d’un phénomène de « fanitude » : C’est un comportement ancré et assumé par le consommateur qui prouve que la présence des marques est légitime sur les réseaux sociaux. 66% des « fans » le sont par attachement à la marque. Cela sous entend qu’ils rentrent volontairement dans un club, dans une communauté, et souvent ils attendent une reconnaissance. Dans le cas contraire, les « fans » se « dé like ». D’où l’enjeu pour les marques d’avoir une présence continue et fidèle sur les réseaux sociaux.
Une seconde partie de la conférence était dédiée à la stratégie gagnante d’insertion sur les réseaux sociaux de CANON. Il a été expliqué les procédures mises en place pour s’assurer de la réussite de la manœuvre : définitions des objectifs, audit, organisation et monitoring semblent être la clé de leur succès. Leur conclusion? Oui aux réseaux sociaux comme canal légitime de communication, voire comme canal de vente dans un futur proche.
Ces informations sur les attitudes des consommateurs sur les réseaux sociaux sont certes intéressantes, toutefois nous trouverons qu’elles ne sont pas en adéquation avec l’intitulé. A la sortie de cette conférence la question pouvait se lire sur toutes les lèvres : « Mais alors, au final, QU ATTENDENT VRAIMENT LES CONSOMMATEURS DES MARQUES ?? ». Il eut été intéressant de savoir concrètement ce que signifiait « liker » une marque, et de savoir ce que le consommateur attend vraiment du produit de cette marque. Le débat reste donc ouvert….
Elodie Gaillacq, Sandra Robszye
Elodie Gaillacq, Sandra Robszye
Les personnalités politiques, des marques comme les autres ? - L'institut Trendy Buzz
On observe aujourd’hui de plus en plus d’entreprises qui œuvrent exclusivement sur internet - en pure-play. Si le terme s’applique par exemple à amazon.com, qui propose une gigantesque « e-boutique » où il est impossible de se rendre physiquement, il englobe aussi des sites comme Rue89.com, produisant de l’information sans support papier. Ainsi, afin de s’adapter à ces nouvelles sources d’information, les organismes d’analyse et d’étude d’opinion se doivent d’innover voire même de devenir eux-mêmes des pure-players comme c’est le cas de l’institut Trendy Buzz.
Trendy Buzz, comment ça marche ?
Collecter, décrypter et analyser des informations collectées sur internet, c’est la mission que s’est fixée l’entreprise en s’appuyant sur un nouvel outil permettant de connaitre en temps réel la perception d’un panel sur un sujet, une marque ou une idée donnée. Le principe est d’indexer le plus possible de sources web : médias, blogs, communautés, forums, réseaux sociaux, sites corporate ou institutionnel, rien n’échappe à cette grosse machine qui traite chaque jour environ dix mille nouveaux messages, quinze mille nouvelles sources dans neuf langues différentes !
Le robot analyse ensuite ces sources suivant selon deux composantes principales :
- La puissance de la source : sa popularité, son autorité et son dynamisme sont évalués. Cela permet de pré-qualifier l’information en hiérarchisant les sources par degré d'influence.
- La pertinence de la publication : il s’agit de rendre compte de la manière dont le sujet est traité (combien de fois il est cité, à quel endroit dans la page …).
Pour finir, les résultats sont interprétés par des spécialistes du domaine étudié dans trois buts principaux : alerter, analyser, anticiper.
Trendy Buzz à quoi ca sert ?
Analyser. Cet outil innovant permet d’analyser et de mesurer les mouvements de l’opinion publique à propos d’une personnalité politique, un sujet, une marque, une idée à travers le temps et en temps réel, grâce à des mises à jour qui ont lieu toutes les heures. Il s’agit de découvrir les réactions positives, négatives ou neutres à un sujet donné.
Mesurer. La collecte des informations sur la toile et dans la presse permet d’obtenir un classement et un positionnement de notoriété en temps réel. C’est le « trendy rank » qui permet de mesurer l’influence d’une personnalité ou d’une marque.
Les sources peuvent être également classées en fonction de leur pertinence à s’exprimer, de leur autorité et influence sur l’opinion publique. Ainsi, l’analyse des informations prend une toute autre dimension en incluant un caractère qualitatif.
Observer et identifier. Grâce au robot collecteur les stratégies de communication sont mises à jour. En ce sens c’est un outil de benchmark très utile en politique par exemple. On peut constater que Marine Le Pen n'a pas besoin des médias pour exister car la plupart des réactions ont lieu sur les réseaux sociaux.
Alerter et anticiper. Les résultats décryptés par des spécialistes mesurent la préoccupation du public sur plusieurs sujets ainsi que leur intérêt. C’est un tremplin qui permet à une entreprise ou à une personnalité de savoir quand s’exprimer et auprès de qui. Mieux qu’un baromètre l’outil Trendy Buzz est l'allier des campagnes de communication.
Trendy Buzz analyse les personnalités politiques
Depuis le mois d’Août 2011, le site internet « Politivox », fruit de la collaboration entre Trendy Buzz et le quotidien Libération, permet la collecte et le traitement en temps réel des données à caractère politique en circulation sur la toile.
La problématique à l’origine de cette démarche est de déterminer si oui ou non, les personnalités politiques rencontrent les mêmes problématiques en termes d’image et de perception par l’opinion publique que les marques.
Sont analysées par les robots de Trendy Buzz les actualités relatives aux personnalités politiques générant de la visibilité sur Internet, notamment à travers les sites officiels de partis, les sites des médias, les forums ou encore les réseaux sociaux.
L’institut Trendy Buzz en collaboration avec Libération, a crée une Unité de mesure de la Visibilité Internet (UVI). L’UVI est calculée « selon le nombre de citations et d’influence des sources émettrices. L’ensemble est rapporté au volume de données indexées au cours d’une journée »[1]. De qui parle-t’on ? Où en parle-t’on ? Qu’en dit-on ?
Ce nouvel outil permet, par exemple, de réaliser des comparaisons et croisements entre la visibilité des personnalités politiques à la Une du web et les sujets d’actualité les plus traités.
Il tient compte de l’avis des partis, des journalistes professionnels ainsi que des internautes.
Cela rend possible l’identification des différents sujets d’actualité sources de discordances au sein de la classe politique ainsi que des réactions qu’elles suscitent dans l’opinion publique.
« Politivox » représente par conséquent un atout indéniable pour les acteurs politiques dans l’anticipation et la définition de leurs stratégies de communication.
A travers l’atelier qu’il a animé lors du salon SEMO au Palais des Congrès de Paris le 2 Novembre 2011, Fabien Grenier, Directeur Général de Trendy Buzz, a démontré que les personnalités politiques pouvaient vraisemblablement être traitées de la même manière que les marques en termes d’image et de perception par l’opinion publique et les médias.
La data visualisation : l’accès à l’information au XXIème siècle »
« Toutes les deux heures il y a 48 heures de vidéos en plus sur « You tube » […]Dans le monde nous passons 700 billions de minutes par mois sur Facebook » tels sont les chiffres vertigineux lancés par Claude-Henri MELEDO à son auditoire lors du salon SEMO. Et, parmi les nombreuses personnes venues assister à cette conférence, se trouvaient quelques étudiants, bouches bées, en Tourisme d’Affaire. En effet, les 2 et 3 Novembre, au Palais des Congrès de Paris, s’est déroulé le salon annuel du marketing plus communément appelé SEMO. A l’occasion de ce salon, différentes conférences en relation avec l’industrie du marketing ont été données, dont la mystérieuse conférence intitulée « La data visualisation : l’accès à l’information au XXIème siècle ». Au premier abord, le sujet de la conférence pouvait sembler plutôt vague : thème sur la 3D ?nouveau type de power point ?
« Finie l’ère de Gutenberg ! » pourrait résumer la première partie de la conférence donnée par Claude-Henri MELEDO (CEO de ALDECIS). Le temps où l’on assommait son auditoire de chiffres et de données est révolu, on remplace l’écrit par l’image. Traduit en langage informatique, cela signifie qu’il faut remplacer les tableaux Excel par des graphiques simples et clairs. Ainsi, nous voyons disparaître nos camemberts à la française (ou « apple pie » à l’américaine) au profit de nouveaux outils comme les sparklines, les graphes en cascade ou encore les « cycles plot ». Les sparklines remplacent les smileys par courbes d’évolution, les graphes en cascade regroupent plusieurs graphiques en un seul et les « cycles plot » sont idéaux pour des analyses de cycle. C’est à l’aide tous ces outils que nous saurons comment convaincre et faire passer des idées à notre auditoire sans les assommer de chiffres. Et qui sait peut être que parmi vous se trouve le successeur du graphiste « Minard » ?
C’est ensuite au tour de Philippe Nieuwbourg de nous parler des nouveaux supports d’études. Nous y apprendrons que les supports sont aujourd’hui tous numériques et de plus en plus sur grand écran, à l’instar d’une photo de Barak Obama entouré de grands écrans dans une salle de conférence de la Maison Blanche. Le numérique de demain va aussi forcément passer par la 3D, d’ailleurs des prestataires proposent déjà de réaliser des présentations professionnelles en 3D. Et, en plus de la 3D, le conférencier doit se transformer en véritable conteur et rendre dynamique son propos. La vidéo et les effets spéciaux aidants à la réalisation de ces prouesses techniques. Il s’agit d’un vrai challenge pour les conférenciers de demain qui devront se transformer en de véritables acteurs. Pour terminer, nous apprenons que l’auditoire change aussi car il est en quête d’interactivité. Il y a là un réel besoin de participation aux présentations, il s’agit d’une manière de rendre plus concrètes ces données chiffrées qui ne parlent à personne ou presque. La Wii ou encore Kinect devraient bientôt être adaptés à un environnement plus professionnel. Il serait par exemple intéressant lors d'une présentation de présenter un lieu en trois dimension à l’auditoire, tout en « touchant » du doigt ce lieu. Alors fiction ou futur proche ?!
Il faut noter que ces deux conférenciers ont certes utilisé un écran géant, mais n’ont eu recours ni à la 3D ni aux effets spéciaux, et pourtant nous sommes restés captivés du début à la fin. Leurs secrets ? D’anciennes méthodes : passion et volonté de partage.
Fanny Veau
Les verbatims : Nouvelles révolution des études
« 70% des personnes sondés répondent par réflexe sans réellement y réfléchir » a déclaré Laurent Garnier, associé KP/AM à l’atelier Verbatims et prospectives lors du salon SEMO 2011 .
Le verbatim est l’ensemble des mots et phrases employés par une population lors d’une enquête ou lorsque les individus s’adressent spontanément à une entreprise (courrier, téléphone, e-mail...). Les verbatims sont étudiés dans le cadre d’enquêtes, pour étudier les réclamations ou les propos tenus sur Internet à l’égard d’une marque. Lors d’une enquête l’analyse du verbatim est utilisée pour les questions ouvertes.
KP/AM, agence conseil en marketing et relation client se positionne depuis plusieurs années sur une nouvelle niche au sein du marché des études. KP/AM s’attache à trouver et analyser les discours des sondés dans les études menées mais aussi dans les forums, e-mails, réseaux sociaux.... KP/AM s’intéresse aux verbatims et à l’intention qui se cache derrière leur propos, certains verbatims ont plus de valeur que d’autres en fonction de l’intention qui met la personne interrogée. Le savoir-faire KP/AM, c’est aussi déterminé la valeur et l’implication plus ou moins importante de chaque verbatim, pour cela l’agence a acquis une expertise en science du langage et plus précisément en linguistique. Les experts KP/AM sont par exemple capables de ne pas mettre tous les verbatims sur un même plan, de faire émerger la dimension prospective de certains propos, en analysant la syntaxe de chaque phrase qui est la base de tous les discours et qui porte l’intention. Après analyse de différents résultats d’enquêtes par KP/AM on note que 25 à 30% des verbatims sont évoqués avec une réelle implication et c’est sur ses verbatims précisément qu’il va falloir agir par la suite. En effet la plupart des sondés (70%) répondent par réflexe sans réellement y réfléchir, ou donnent de réponses et agissent différemment ensuite. Par conséquent l’objectif de KP/AM est de différencier les verbatims à forte valeur ajoutée des autres pour ainsi aider les clients à guider leur stratégie.
KP/AM n’a pas créée une nouvelle tendance mais s’est attaché à améliorer de façon significative ce qui existait déjà à savoir une analyse chiffrée au mot près et une mise en lumière des verbatims à réelle valeur ajoutée.
Appliquée à la Meeting Industry, cette méthode pourrait aider les professionnels à mieux évaluer les retombées de leurs évènements. Ainsi ils pourraient répondre au mieux aux attentes des participants.
Jhanani Thevaharan, Cyrielle Atavare et Julia Plaquet.
Appliquée à la Meeting Industry, cette méthode pourrait aider les professionnels à mieux évaluer les retombées de leurs évènements. Ainsi ils pourraient répondre au mieux aux attentes des participants.
Jhanani Thevaharan, Cyrielle Atavare et Julia Plaquet.
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